Chers amis,
Lorsque nous disons que les atteintes aux Droits et les restrictions des Droits de la personne sur les étrangers sont prémonitoires des atteintes et des restrictions des Droits des Français, on nous répond : mais non, mais non, c’est spécifique et cela ne vous concerne pas. D’ailleurs ce sont des délinquants.
Et bien maintenant, nous y voilà : certaines personnes pourrons être maintenues indéfiniment en « rétention administrative », c'est-à-dire par décision d’une commission et non pas d’un Tribunal Pénal. Une catégorie d’abominables que vraiment personne ne peut défendre, les pédophiles et tortionnaires d’enfants !
Il s’agit de personnes considérées comme potentiellement dangereuses.
On en revient à la relégation, et à l’interdiction de séjour des personnes ayant purgées leur peine, qui fut supprimée dans les années 1960 étant donné leur caractère destructif sur la réinsertion des personnes, et leur incompatibilité avec les principes généraux du Droit des pays démocratiques.
Et ensuite à qui le tour ? Les asociaux qui mendient dans les beaux centres-villes ?
Les chômeurs fainéants qui n’acceptent pas les travaux d’esclaves ?
Les éternels RMI’stes qui se complaisent dans l’assistanat ?
Et ainsi de suite.
Le législateur tout dépositaire de la Souveraineté Populaire qu’il soit, n’a pas le droit de toucher aux Droits fondamentaux de la personne. Ceux-ci sont par ailleurs garantis par toute une série de Conventions Internationales, qui supplantent la législation domestique. Or le législateur français, s’il transcrit sans sourciller toute la législation européenne sans débat, ignore totalement ces obligations.
Bonne journée tout de même.
Henri CRON,
http://resf.blogs.free.fr/blogs/ordinaire/
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