8 avr. 2011

LA TRAGEDIA DEL CANALE DI SICILIA IL NOSTRO LUTTO, IL NOSTRO IMPEGNO

La tragedia avvenuta ieri nel canale di Sicilia ci interroga su quanto il nostro paese e l’Europa tutta stiano smarrendo il senso di umanità che è presupposto di ogni democrazia. Quelle morti non sono frutto del caso. C’è una responsabilità collettiva delle nostre società ed una, più pesante, di chi ricopre ruoli istituzionali e ha il potere di produrre, con le proprie scelte, conseguenze concrete sulla vita delle persone.

Oggi la Camera dei Deputati ha giustamente osservato un minuto di silenzio per quelle vittime innocenti. Ma non possiamo dimenticare che il 6 febbraio del 2009 lo stesso Parlamento ratificava il trattato di amicizia italo libico prevedendo l’impiego di mezzi e risorse per controllare le frontiere e impedire le partenze verso l’Italia.

Il 6 maggio 2009, dopo che per anni le navi italiane avevano soccorso i migranti anche fuori dalle acque territoriali, per la prima volta il nostro Paese respinse 3 barche con 227 persone a bordo, cancellando d’un colpo il principio di non respingimento previsto dell’art.33 della Convenzione di Ginevra sul diritto d’asilo. Quei 227 provenivano dal corno d’africa, la stessa regione da cui provengono i morti di oggi. Profughi secondo la rappresentazione di oggi, ma clandestini da rimandare nelle mani dei loro aguzzini secondo quanto affermato dal nostro Governo. Nulla succede per caso. In realtà queste vite umane sono sacrificate sull’altare della ragion di stato e della propaganda elettorale permanente a cui siamo sottoposti.


Noi pensiamo che si possa e si debba reagire. Sarebbe stato giusto proclamare domani una giornata di lutto nazionale, perché anche quei bambini, quelle donne e quegli uomini fanno parte della nostra comunità umana. Noi dell’ARCI lo faremo. Chiederemo alle nostre strutture di esporre un segno di lutto nelle sedi, di listare a lutto giornali e siti web, di osservare un minuto di silenzio nelle iniziative in programma nei circoli Arci, di fare ogni altro gesto che possa servire a ricordare il sacrificio di quegli esseri umani e le nostre responsabilità.



E faremo anche un piccolo gesto individuale. Porteremo un fiore, una rosa rossa, davanti ai nostri municipi. Perché quelle sedi rappresentano la comunità locale. La comunità che mancava a quelle vittime della frontiera fuggite dalle guerre in cerca di sicurezza e protezione per se e per i loro figli. A Roma davanti al Campidoglio deporremo 250 rose, una per ciascuna di quelle persone che non incontreremo mai e che sarebbero potuti diventare romani, bolognesi o milanesi come noi. A loro vogliamo dare simbolicamente, almeno per un giorno, cittadinanza in questo Paese che li ha respinti e li ha costretti ad un viaggio mortale.



E al tempo stesso continueremo ad impegnarci concretamente, coi nostri circoli nei territori, per garantire accoglienza e protezione a chi sta arrivando. Continueremo a chiedere che siano aperti adesso canali umanitari per gli altri profughi che sono ancora in Libia e Tunisia, che venga fermata la macchina dei respingimenti, che il nostro paese faccia il suo dovere per sostenere concretamente i diritti umani e i processi di democratizzazione nel nord Africa.



UFFICIO STAMPA
Via dei Monti di Pietralata, 16
Andreina Albano
Tel. 06 41609267 – 348 3419402 albano@arci.it
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Alessandra Capodanno

Ufficio Immigrazione ARCI
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00157 Roma

tel. +39 06 41609217
fax +39 06 41609234
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@ capodanno@arci.it

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(Traduction Google)


LA TRAGÉDIE du détroit de Sicile - Notre douleur, NOTRE ENGAGEMENT

La tragédie a eu lieu hier à la question de Sicile nous sur ce que notre pays et l'Europe perdent tout sens de l'humanité qui est un préalable à toute démocratie. Ces décès ne sont pas accidentelles. Il ya une responsabilité collective de notre société et une lourde plus, ceux qui détiennent des rôles institutionnels et a le pouvoir de produire, par leurs choix, des conséquences réelles sur la vie des gens.

Aujourd'hui, la Chambre des députés a justement observé une minute de silence pour les victimes innocentes. Mais nous ne pouvons pas oublier que le 6 Février 2009, le Parlement a ratifié le traité d'amitié entre l'Italie et la Libye prévoyant l'utilisation de moyens et de ressources pour contrôler les frontières et empêcher le départ vers l'Italie.

Le 6 mai 2009, après des années de navires italiens avaient migrants de sauvetage de l'extérieur des eaux territoriales pour la première fois notre pays a rejeté trois bateaux avec 227 personnes à bord, effaçant du même coup le principe de non-refoulement prévue de 'article 33 de la Convention de Genève sur l'asile. Les 227 étaient originaires de la Corne de l'Afrique, de la même région à partir de laquelle la mort aujourd'hui. Réfugiés conformément à la performance d'aujourd'hui, mais rebutés par des immigrants illégaux dans les mains de leurs ravisseurs ont été revendiqués par notre gouvernement. Rien n'arrive par hasard. En fait, ces vies humaines sont sacrifiées sur l'autel de la raison et de la propagande d'Etat électoral permanent auquel nous sommes soumis.


Nous croyons que davantage peut et doit réagir. Il aurait été juste de proclamer une journée de deuil national demain, parce que même les enfants, les femmes et les hommes font partie de notre communauté humaine. Nous ferons ARCI. Nous allons demander à nos structures présentent un signe de deuil dans les foyers, à la liste dans le deuil les journaux et les sites Web, à observer une minute de silence dans l'offre de Arci, de faire tout autre acte qui pourrait être utilisé pour rappeler le sacrifice de ces êtres humains et de notre responsabilité.



Et nous allons faire un petit geste individuel. Nous apporterons une fleur, une rose rouge en face de nos municipalités. Parce que ces sites sont la communauté locale. La communauté qui a fait défaut à ces victimes qui ont fui les guerres de frontières, en quête de sécurité et de protection pour eux-mêmes et leurs enfants. A Rome, en face du Capitole mettra 250 roses, un pour chacune de ces personnes qui ne se rencontrent jamais et ils pourraient devenir romaine, Bologne ou Milan comme nous le faisons. Ils veulent donner symboliquement, au moins pour une journée, de la citoyenneté dans ce pays qui les a rejetées et les ont contraints à un voyage mortel.



Et en même temps continuer à travailler dur dans la pratique, avec nos clubs dans les territoires, pour assurer chaleur et protection à ceux qui sont à venir. Nous continuerons à exiger des canaux humanitaires sont maintenant pour les autres réfugiés qui sont encore en Libye et en Tunisie, peut arrêter la machine de rejet, que notre pays est de son devoir de fournir un soutien pratique pour les droits de l'homme et les processus de démocratisation en Afrique du Nord .



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