17 mai 2007

2ème LETTRE OUVERTE à MONSIEUR LE PREFET

Monsieur le Président de la République a déclaré aux Français : « Vous voulez une France fraternelle, une France qui ne laisse personne au bord de la route, une France qui aide les plus fragiles…Je le veux avec vous ». En fait, Monsieur le Préfet de la Dordogne, vous vous n’en voulez pas.
Nous vous avons interpellé à plusieurs reprises pour un réexamen du dossier de la famille KIKI. Nous avons essayé de prouver la bonne foi d’un homme qui a fui son pays pour sauver sa vie et celle de ses enfants. Il a, tout en connaissant les risques, témoigné aux procès des criminels de guerre et a permis leur arrestation. En contrepartie le procureur du tribunal, nommé par la force internationale, lui promet l’accueil dans un pays européen et l’écrit. La fille aînée de la famille vous a précisé son nom et sa nationalité.
Elle vous a demandé de vérifier auprès de lui ses affirmations.
Elle vous a parlé de son angoisse et son impossibilité de questionner son avenir et celui de ses frères et sœurs.
Après les gendarmes à la porte de l’école, votre seule réponse a été une fin de non recevoir et un refus d’examiner le dossier et de vous renseigner sur leur situation.
Il ne tenait qu’à vous de prouver que les valeurs humanistes qui sont le socle commun de notre culture collective depuis plus de cinquante ans sont les vôtres.
La Dordogne est terre d’accueil et de résistance. Vous la reniez en vous réfugiant derrière une loi dont vous n’examinez même pas tous les articles.

Nous reviendrons entourés des femmes et des hommes qui partagent ces valeurs, devant la préfecture jusqu’à ce que vous nous entendiez.

Communiqué RESF24

RASSEMBLEMENT
mercredi 23 mai
Palais de Justice
à 17h
Préfecture à 17h30

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