Dans un livre, l'ex-procureure du tribunal de La Haye accuse les dirigeants kosovars d'avoir trempé dans un trafic d'organes prélevés sur des prisonniers serbes pendant la guerre de 1999. Son ancienne porte-parole, Florence Hartmann, n'est pas vraiment d'accord.
Dans un livre ["La chasse, moi et les criminels de guerre", éd. Feltrinelli] paru début avril en Italie (et pour le moment seulement en italien sous le titre La Caccia), l'ancienne procureure du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY), Carla Del Ponte, révèle avoir enquêté en 2003 sur des allégations de trafic d'organes prélevés sur des prisonniers aux mains de l'Armée de libération du Kosovo (UCK). Alertés par une dépêche de l'AFP, les médias français s'emparent lundi 14 avril de l'affaire. Informée quelques jours plus tôt, la presse anglo-saxonne était restée prudente. En France, on assiste en quelques heures à une surenchère médiatique, encouragée par les détails livrés par la magistrate. Les noms des responsables présumés sont offerts en pâture à un auditoire, légitimement, sous le choc.
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