Sans-papiers . Les histoires se répètent. Des mineurs sont enfermés dans des centres de rétention. Pour eux, les interprétations du droit divergent.
« C’est la meute des honnêtes gens qui fait la chasse à l’enfant. » Ces quelques mots de Prévert, qui réagissait au sort fait aux mineurs du bagne de Belle-Île-en-Mer en 1934, résonnent étrangement. Aujourd’hui, les nouveaux bagnards sont enfants de sans-papiers. Ils ont un an et demi, trois ans, huit ans et sont enfermés avec leurs parents dans des centres de rétention administrative (CRA). Ou séparés d’eux. Ainsi, Godge, Guriezm et Halil, trois frères et soeurs turcs d’origine kurde, admis respectivement en classe de première, troisième et CM1 à la rentrée prochaine, sont retenus au CRA de Metz depuis le 27 juillet dernier.
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