Je n'ai pas encore tout lu de cet ensemble qui me paraît d'une richesse extraordinaire et propre à faire réfléchir (notamment des élèves de l'enseignement secondaire et des étudiants au CAPES dans le cadre de l'ESD).
J'ai été très intéressée par l'article de Mme Adame Ba Konare qui est l'épouse de celui qui a été pdt 10 ans Président du Mali.
Voici ce que j'ai trouvé à son propos sur Wikipedia : Adame Ba Konaré est une écrivain et professeure d'histoire malienne née à Ségou le 1er mai 1947.
Elle a réagi en septembre 2007[1] au propos du président français tenu le 26 juillet à Dakar, rendant responsable du non développement les africains, et particulièrement les paysans africains qui « depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. » Elle a lancé un appel a ses collègues historiens africains afin de travailler ensemble à la production d’un recueil de textes scientifiques historiques autour de différents thèmes :
« L'Africain et la reproduction du temps mythique. » ; « L'Africain et la corruption. » ; « Ce que la colonisation a apporté à l'Afrique. » ; « L'Africain et la raison. » ; « L'Africain et le règne de la nature. » ; « L'Africain et les droits de l'homme, la démocratie, la liberté et la justice. » ; « L'Africain et l'enfermement sur soi. »[2]. Elle est l'épouse d' Alpha Oumar Konaré, président du Mali de 1992 à 2002.
Ouvrages publiés [modifier] 1977 : Sonni Ali Ber (Études Nigériennes N°40) 1983 : Sunjata, fondateur de l'Empire du Mali (Nouvelles éditions africaines) 1983 : Grandes dates du Mali en collaboration avec Alpha Oumar Konaré (EDIM) 1987 : L' Epopée de Ségou (Editions Pierre Marcel Favre) 1993 : Dictionnaire des femmes célèbres du Mali (Jamana) 1993 : Ces mots que je partage : Discours d'une Première Dame d'Afrique (Jamana) 2000 : L'Os de la parole : Cosmologie du pouvoir (Présence Africaine) 2001 : Parfums du Mali : Dans le sillage du wusulan (Cauris) 2006 : Quand l'ail se frotte à l'encens (Présence africaine)
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Adame_Ba_Konar%C3%A9 » Catégories : Wikipédia:ébauche Mali • Écrivain malien • Historien malien
C'est toujours la m^me anonyme, qui pour des raisons d'incompétence informatique, probablement, n'arrive pas à sortir de l'Anonymat.
Je poursuis ma lecture de cet ensemble d'articles de presse si intéressants et je viens de terminer Kelman et B. Stora.
J'ai toujours bp aimé B. Stora (à part certaine prise de position politiques récentes) et cela me paraissait être une occasion de faire plus ample connaissance. J'ai donc tapé son nom sur Wikipedia et il ne me semble pas faire l'honneur d'un article dans de cette encyclopédie en ligne.
Je venais d'apprendre qu'il enseignait à l'INALCO.
Par contre il figure dans la "Liste des Historiens français" de la même Wikipedia.
J'ai trouvé sur Wikipedia qu'il avait plus particulièrement étudié le cas d'Abane Ramdane (Congrès de la Soummam)dans un article sur les Kabyles.
Stora, outre ses ouvrages sur l'Algérie a fait un dictonnaire des militants nationalistes algériens un peu ancien (et que je n'ai d'ailleurs jamais eu en mains)
J’ai dû renoncer à vous faire un 3° commentaire (je pense qu’au bout d’un certain temps, le blog punit les bavards impénitents en leur interdisant l’accès aux boîtes de commentaires) – c’est ce qui m’était déjà arrivé hier.
1) Rassurez-vous, je ne me disposais point à vous faire un copié-collé de Wiki sur Mbeki – mais simplement vous signaler que Wiki donne à son nom un lien au NEPAD, tjs sur Wiki et que dans l’article Mbeki, il donne des éléments qui m’ont permis de faire le lien entre des choses éparses que je savais mais dont je n’avais pas fait la synthèse sur les relations Mbeki/sida.
2) Si vous voulez vous rancarder davantage sur Amadou Mahtar M’bow sur Wiki, il faut taper « M’bow » et non Mbow comme l’indique l’article retenu dans l’ensemble donné ici et il n’y a à peu près rien, hormis les dates où il a présidé l’Unesco : 1974-87 : donc la période des très graves différends avec les USA. Si : il est né en 1921 : un an après Carol Woytila, donc. Sa vigueur intellectuelle m’a paru plus intacte à la lecture de son article que celle du défunt (mais il a peut-être stipendié un « nègre » ??? – c’est « de l’esprit » - c'est du 2° degré !! – et pourtant, je ne me prends pas pour Desproges ... - et non un propos « raciste »).
3) Quant à Mamadou Diouf, pas d’article dans Wiki. Sénégalais, comme Abdou Diouf (mais la relation ???). Par contre, tjs Wiki à Histoire du Sénégal : biblio : • (fr) Mamadou Diouf, Le Kajoor au XIXe siècle, Karthala, 1989 • (fr) Mamadou Diouf, Le Sénégal sous Abdou Diouf, Karthala, 1990 • (fr) Mamadou Diouf, Une histoire du Sénégal : le modèle islamo-wolof et ses périphéries, Paris, Maisonneuve & Larose, 2001, 250 p. (ISBN 2706815035)
J’ai été particulièrement sensible à ce passage du très beau texte de Mamadou Diouf :
« Les Sénégalais doivent aujourd’hui trancher la question suivante : s’il est inconcevable d’imaginer le président français prononcer un tel discours dans les capitales des anciennes colonies britanniques, ou même à Abidjan, qu’est-ce qui fait de Dakar le lieu indiqué pour un tel crime ? A-t-on quitté la salle pour protester ? Un pareil geste, bruyant et indiscipliné, devant le criminel et ses acolytes aurait eu de la gueule et des effets plus que les exégèses à posteriori. Le gouvernement sénégalais a-t-il protesté ou exigé des excuses parce que Dakar a été le lieu où le crime contre l’humanité africaine a été perpétré ? Une société malade dans ses élites s’est fait administrée une volée de bois vert et semble en redemander. Un peuple qui se contente des miettes d’un festin imaginaire applaudit à tout rompre au spectacle de la chicotte manipulée avec dextérité par le bourreau aimé et révéré. »
Et aussi, pour finir :
« Il est plus que temps de nous aimer pour devenir une communauté libre et démocratique, prête à tous les sacrifices. Le respect ne se gagne pas par la parole mais les actes. ... N’est-il pas venu le temps de suivre la voie tracée par Franz Fanon dont Sartre disait, dans la préface aux Damnés de la Terre qu’il se souciait de parler de l’Occident et des Occidentaux, sans s’adresser à eux. Fanon s’adressait à ses frères et soeurs de combat ? »
M’a paru particulièrement intéressant aussi le fait qu’alors que nous avons ci-dessus sur ce blog, la version, qui semble-t-il a été effectivement prononcée, un article de ce dossier donne la version officielle de l’Elysée : http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2173 + une photo de la salle. Sarko impeccable et dans une posture peu lyrique (celles de Guaiano le sont elles davantage ? : quelle mascarade indigne !)
Et sur Fanon qui est probablement bien connu de vous et qui est cité ici, vous avez, au lien "Le regard colonial de l'Ecole psychiatrique d'Alger" un autre lien qui renvoie à un article extrêmement intéressant.
4) Quant à l’article d’Achille Mbembe, il me paraît aller au fond des choses : Comme il compte 8 pages en Word petit interligne, je vous en livre ce qui me paraît en être un « best off »
« À qui fera-t-on croire que pour créer un monde humain, il faut évacuer la morale et l’éthique par la fenêtre puisque dans ce monde, il n’existe ni justice des plaintes, ni justice des causes ? ... »
« Demander que la France reconnaisse, à la manière du même Tocqueville, que le gouvernement colonial fut un « gouvernement dur, violent, arbitraire et grossier », ou encore lui demander de cesser de soutenir des dictatures corrompues en Afrique, ce n’est ni la dénigrer, ni la haïr. C’est lui demander d’assumer ses responsabilités et de pratiquer ce qu’elle dit être sa vocation universelle. »
« Depuis Fanon, nous savons que c’est tout le passé du monde que nous avons à reprendre ; que nous ne pouvons pas chanter le passé aux dépens de notre présent et de notre avenir ; qu’il n’y a pas de mission nègre comme il n’y a pas de fardeau blanc ; que nous n’avons ni le droit ni le devoir d’exiger réparation de qui que ce soit ; que le nègre n’est pas, pas plus que le blanc ; et que nous sommes notre propre fondement. ».
NB : cet article est accompagné d’un codicille de Catherine Coquery-Vidrovitch :
« Le hasard fait que, venant d’être promue commandeur de la Légion d’Honneur par décret signé du Président de la République en raison de « ma compétence reconnue en histoire africaine », je puis en somme me considérer comme « officiellement » habilitée (face aux “politiques” s’entend) à affirmer mon total accord avec les remarques de l’historien de réputation internationale Achille Mbembe, qui ne fait que rappeler le B A BA de tout historien compétent en ce domaine. »
Comme quoi il peut y avoir des gens extrêmement savants dotés d’un humour qui nous enchante.
Vous n’échapperez pas au lien vers Wiki sur Achille Mbembe, qui l’avouerais-je était parfaitement inconnu de moi il y a encore une heure. http://fr.wikipedia.org/wiki/Achille_Mbembe (soit 17 pages en word petit interligne : je vous en souhaite bonne lecture ; il faudra quant à moi que j’y revienne.
3 commentaires:
Je n'ai pas encore tout lu de cet ensemble qui me paraît d'une richesse extraordinaire et propre à faire réfléchir (notamment des élèves de l'enseignement secondaire et des étudiants au CAPES dans le cadre de l'ESD).
J'ai été très intéressée par l'article de Mme Adame Ba Konare qui est l'épouse de celui qui a été pdt 10 ans Président du Mali.
Voici ce que j'ai trouvé à son propos sur Wikipedia :
Adame Ba Konaré est une écrivain et professeure d'histoire malienne née à Ségou le 1er mai 1947.
Elle a réagi en septembre 2007[1] au propos du président français tenu le 26 juillet à Dakar, rendant responsable du non développement les africains, et particulièrement les paysans africains qui « depuis des millénaires, vit avec les saisons, dont l'idéal de vie est d'être en harmonie avec la nature, ne connaît que l'éternel recommencement du temps rythmé par la répétition sans fin des mêmes gestes et des mêmes paroles. Dans cet imaginaire où tout recommence toujours, il n'y a de place ni pour l'aventure humaine, ni pour l'idée de progrès. » Elle a lancé un appel a ses collègues historiens africains afin de travailler ensemble à la production d’un recueil de textes scientifiques historiques autour de différents thèmes :
« L'Africain et la reproduction du temps mythique. » ;
« L'Africain et la corruption. » ;
« Ce que la colonisation a apporté à l'Afrique. » ;
« L'Africain et la raison. » ;
« L'Africain et le règne de la nature. » ;
« L'Africain et les droits de l'homme, la démocratie, la liberté et la justice. » ;
« L'Africain et l'enfermement sur soi. »[2].
Elle est l'épouse d' Alpha Oumar Konaré, président du Mali de 1992 à 2002.
Ouvrages publiés [modifier]
1977 : Sonni Ali Ber (Études Nigériennes N°40)
1983 : Sunjata, fondateur de l'Empire du Mali (Nouvelles éditions africaines)
1983 : Grandes dates du Mali en collaboration avec Alpha Oumar Konaré (EDIM)
1987 : L' Epopée de Ségou (Editions Pierre Marcel Favre)
1993 : Dictionnaire des femmes célèbres du Mali (Jamana)
1993 : Ces mots que je partage : Discours d'une Première Dame d'Afrique (Jamana)
2000 : L'Os de la parole : Cosmologie du pouvoir (Présence Africaine)
2001 : Parfums du Mali : Dans le sillage du wusulan (Cauris)
2006 : Quand l'ail se frotte à l'encens (Présence africaine)
Récupérée de « http://fr.wikipedia.org/wiki/Adame_Ba_Konar%C3%A9 »
Catégories : Wikipédia:ébauche Mali • Écrivain malien • Historien malien
C'est toujours la m^me anonyme, qui pour des raisons d'incompétence informatique, probablement, n'arrive pas à sortir de l'Anonymat.
Je poursuis ma lecture de cet ensemble d'articles de presse si intéressants et je viens de terminer Kelman et B. Stora.
J'ai toujours bp aimé B. Stora (à part certaine prise de position politiques récentes) et cela me paraissait être une occasion de faire plus ample connaissance. J'ai donc tapé son nom sur Wikipedia et il ne me semble pas faire l'honneur d'un article dans de cette encyclopédie en ligne.
Je venais d'apprendre qu'il enseignait à l'INALCO.
Par contre il figure dans la "Liste des Historiens français" de la même Wikipedia.
J'ai trouvé sur Wikipedia qu'il avait plus particulièrement étudié le cas d'Abane Ramdane (Congrès de la Soummam)dans un article sur les Kabyles.
Stora, outre ses ouvrages sur l'Algérie a fait un dictonnaire des militants nationalistes algériens un peu ancien (et que je n'ai d'ailleurs jamais eu en mains)
J’ai dû renoncer à vous faire un 3° commentaire (je pense qu’au bout d’un certain temps, le blog punit les bavards impénitents en leur interdisant l’accès aux boîtes de commentaires) – c’est ce qui m’était déjà arrivé hier.
1) Rassurez-vous, je ne me disposais point à vous faire un copié-collé de Wiki sur Mbeki – mais simplement vous signaler que Wiki donne à son nom un lien au NEPAD, tjs sur Wiki et que dans l’article Mbeki, il donne des éléments qui m’ont permis de faire le lien entre des choses éparses que je savais mais dont je n’avais pas fait la synthèse sur les relations Mbeki/sida.
2) Si vous voulez vous rancarder davantage sur Amadou Mahtar M’bow sur Wiki, il faut taper « M’bow » et non Mbow comme l’indique l’article retenu dans l’ensemble donné ici et il n’y a à peu près rien, hormis les dates où il a présidé l’Unesco : 1974-87 : donc la période des très graves différends avec les USA.
Si : il est né en 1921 : un an après Carol Woytila, donc. Sa vigueur intellectuelle m’a paru plus intacte à la lecture de son article que celle du défunt (mais il a peut-être stipendié un « nègre » ??? – c’est « de l’esprit » - c'est du 2° degré !! – et pourtant, je ne me prends pas pour Desproges ... - et non un propos « raciste »).
3) Quant à Mamadou Diouf, pas d’article dans Wiki. Sénégalais, comme Abdou Diouf (mais la relation ???).
Par contre, tjs Wiki à Histoire du Sénégal : biblio :
• (fr) Mamadou Diouf, Le Kajoor au XIXe siècle, Karthala, 1989
• (fr) Mamadou Diouf, Le Sénégal sous Abdou Diouf, Karthala, 1990
• (fr) Mamadou Diouf, Une histoire du Sénégal : le modèle islamo-wolof et ses périphéries, Paris, Maisonneuve & Larose, 2001, 250 p. (ISBN 2706815035)
J’ai été particulièrement sensible à ce passage du très beau texte de Mamadou Diouf :
« Les Sénégalais doivent aujourd’hui trancher la question suivante : s’il est inconcevable d’imaginer le président français prononcer un tel discours dans les capitales des anciennes colonies britanniques, ou même à Abidjan, qu’est-ce qui fait de Dakar le lieu indiqué pour un tel crime ? A-t-on quitté la salle pour protester ? Un pareil geste, bruyant et indiscipliné, devant le criminel et ses acolytes aurait eu de la gueule et des effets plus que les exégèses à posteriori. Le gouvernement sénégalais a-t-il protesté ou exigé des excuses parce que Dakar a été le lieu où le crime contre l’humanité africaine a été perpétré ? Une société malade dans ses élites s’est fait administrée une volée de bois vert et semble en redemander. Un peuple qui se contente des miettes d’un festin imaginaire applaudit à tout rompre au spectacle de la chicotte manipulée avec dextérité par le bourreau aimé et révéré. »
Et aussi, pour finir :
« Il est plus que temps de nous aimer pour devenir une communauté libre et démocratique, prête à tous les sacrifices. Le respect ne se gagne pas par la parole mais les actes.
... N’est-il pas venu le temps de suivre la voie tracée par Franz Fanon dont Sartre disait, dans la préface aux Damnés de la Terre qu’il se souciait de parler de l’Occident et des Occidentaux, sans s’adresser à eux. Fanon s’adressait à ses frères et soeurs de combat ? »
M’a paru particulièrement intéressant aussi le fait qu’alors que nous avons ci-dessus sur ce blog, la version, qui semble-t-il a été effectivement prononcée, un article de ce dossier donne la version officielle de l’Elysée :
http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2173
+ une photo de la salle. Sarko impeccable et dans une posture peu lyrique (celles de Guaiano le sont elles davantage ? : quelle mascarade indigne !)
Et sur Fanon qui est probablement bien connu de vous et qui est cité ici, vous avez, au lien "Le regard colonial de l'Ecole psychiatrique d'Alger" un autre lien qui renvoie à un article extrêmement intéressant.
4) Quant à l’article d’Achille Mbembe, il me paraît aller au fond des choses :
Comme il compte 8 pages en Word petit interligne, je vous en livre ce qui me paraît en être un « best off »
« À qui fera-t-on croire que pour créer un monde humain, il faut évacuer la morale et l’éthique par la fenêtre puisque dans ce monde, il n’existe ni justice des plaintes, ni justice des causes ? ... »
« Demander que la France reconnaisse, à la manière du même Tocqueville, que le gouvernement colonial fut un « gouvernement dur, violent, arbitraire et grossier », ou encore lui demander de cesser de soutenir des dictatures corrompues en Afrique, ce n’est ni la dénigrer, ni la haïr. C’est lui demander d’assumer ses responsabilités et de pratiquer ce qu’elle dit être sa vocation universelle. »
« Depuis Fanon, nous savons que c’est tout le passé du monde que nous avons à reprendre ; que nous ne pouvons pas chanter le passé aux dépens de notre présent et de notre avenir ; qu’il n’y a pas de mission nègre comme il n’y a pas de fardeau blanc ; que nous n’avons ni le droit ni le devoir d’exiger réparation de qui que ce soit ; que le nègre n’est pas, pas plus que le blanc ; et que nous sommes notre propre fondement. ».
NB : cet article est accompagné d’un codicille de Catherine Coquery-Vidrovitch :
« Le hasard fait que, venant d’être promue commandeur de la Légion d’Honneur par décret signé du Président de la République en raison de « ma compétence reconnue en histoire africaine », je puis en somme me considérer comme « officiellement » habilitée (face aux “politiques” s’entend) à affirmer mon total accord avec les remarques de l’historien de réputation internationale Achille Mbembe, qui ne fait que rappeler le B A BA de tout historien compétent en ce domaine. »
Comme quoi il peut y avoir des gens extrêmement savants dotés d’un humour qui nous enchante.
Vous n’échapperez pas au lien vers Wiki sur Achille Mbembe, qui l’avouerais-je était parfaitement inconnu de moi il y a encore une heure.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Achille_Mbembe (soit 17 pages en word petit interligne : je vous en souhaite bonne lecture ; il faudra quant à moi que j’y revienne.
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