dans les locaux de l’Ecole normale supérieure (ENS)
29 rue d’Ulm 75005 Paris
Métro ligne 7 - station Censier Daubenton ou Place Monge
RER B Luxembourg ou Port-Royal
Bus 21, 27 arrêt Feuillantines
La XIIIe Université d’automne de la Ligue des droits de l’Homme porte sur le thème « Individus, communautés, République ». Dans le prolongement de la réflexion entamée à l’occasion de la Xe Université d’automne sur « L’universel et les droits de l’Homme », notre projet est d’aborder de front et d’analyser de façon dépassionnée des questions d’une actualité brûlante, mais dont le traitement reste trop souvent polémique.
Ces questions s’inscrivent dans une histoire qui est celle de la formation de la République. Rappelons le travail d’éradication des langues et des particularismes régionaux inauguré avec la Révolution française et poursuivi tout au long de la IIIe République au nom d’une certaine conception de l’égalité et du primat de la Nation. En sens inverse, l’obstination de l’Église catholique à vouloir ses propres écoles n’était-elle pas déjà une forme de communautarisme ?
Aujourd’hui le débat semble figé dans des anathèmes qui renvoient dos à dos « communautaristes » et « républicains ». Il s’agit donc de trouver les voies d’une réflexion ouverte sur une série de questions : que met-on derrière le terme de « communauté » ? La République peut-elle faire abstraction des solidarités territoriales, religieuses ou culturelles ? Y a-t-il dans ce domaine un « modèle » français qui serait à préserver ou au contraire à faire évoluer ?
Cette réflexion est le préalable indispensable pour penser un universalisme respectueux des identités et des appartenances multiples des individus.
L'université est organisée en quatre séquences. La première vise à expliciter les notions et leurs usages en croisant plusieurs approches disciplinaires.
Dans la deuxième, qui se déroule sous forme d’ateliers, sont abordées les questions qui font particulièrement débat.
La troisième séquence confronte les spécificités et l’évolution du « modèle français » avec les expériences européennes.
L’objectif, dans la dernière séquence, est de proposer des pistes pour le « comment vivre ensemble ».
2 commentaires:
kCe n'est pas un commentaire mais un ensemble de question auxquelles certains d'entre vous peuvent peut-être répondre :
- quelqu'un sait-il si le bilan du travail a été publié ?
J'aurais été particulièrement intéressée par la 2° et la 3° séquence :
- peut-être un point d'histoire a-t-il été abordé dans le cadre de la 2° séquence : ce "travail d'éradication des langues régionales" ne peut-il pas aussi être analysé dans la perspective des opportunités de promotion sociale que la République prétendait offrir aux Français ?
- toujours dans cette 2° séquence : la question des solidarités territoriales, religieuses et culturelles.
- et dans le cadre de la 3° séquence : la définition de ce "modèle français" et sa confrontation avec les "modèles" des divers pays européens. Va -t-on vers une "citoyenneté européenne" comme tendent à l'affirmer aujourd'hui les programmes d'enseignement de la géographie et de l'ECJS dans le secondaire ? Ces programmes ne peuvent-ils pas apparaître comme un peu "prescriptifs" ?
Ces questions, uniquement si quelque lecteur de ce blog avait qques lumières sur le sujet.
Encore un commentaire qui n'est qu'une question pratique :
L'identification de celui qui envoie le message :
- Je me suis fait établir par l'ordinateur (avec de grandes difficultés) un compte Google.
- Je suis bien identifiée puisque mon pseudo apparaît.
- au moment d'enregistrer le message : à "nom d'utilisateur" : je mets mon pseudo ; à "mot de passe", je mets docilement mon mot de passe.
Hélas ! ça ne marche jamais et je dois "publier mon commentaire" en "Anonyme" - ce qui me déplait profondément...
Si un bon Samaritain a une solution, je lui serais fort reconnaissante qu'il me la donne - dans l'hypothèse toutefois où j'arriverai à retrouver ce message sur le blog ...
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