30 mars 2011

Le camp de la déchéance humaine

Arrivée massive de Ghanéens,
Maliens, Nigérians et Soudanais au moment où le rapatriement des Bengalis se fait timidement. Au camp de Benguerdane, à la frontière tuniso-libyenne,
plus de 16 000 réfugiés vivent dans des conditions inhumaines d’insalubrité.
Après la contestation des Bengalis, c’est au tour des Soudanais d’organiser des marches de protestation dans le camp…


Plus d’un millier d’Africains, en majorité des Maliens, des Ghanéens et des Nigérians ont franchi durant la nuit du lundi à mardi le poste frontalier tuniso-libyen de Ras Jdir. Ils étaient depuis plus de deux semaines bloqués à l’aéroport de Tripoli, avant que leur ambassade, avec l’aide d’El Gueddafi leur organisent des départs, à bord de 12 grands bus, pour rejoindre le sol tunisien. Pour la première fois, de nombreuses femmes avec des enfants de tout âge et des bagages font partie du voyage, alors que depuis le début de la crise, les réfugiés arrivaient sans rien, ou avec seulement une couverture. «Nous ne pouvions plus supporter la situation à l’aéroport de Tripoli qui débordait de monde. L’enceinte portuaire s’est transformée en une immense poubelle. Les vols étaient quasiment bloqués, et il fallait trouver une solution. Nous avons alors harcelé nos ambassades qui ont fini par trouver une solution avec les autorités libyennes.

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